Les mangas
LES
MANGAS
Le mot japonais « manga »est
souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti ».
Le mot « manga » est pleinement
intégré dans la langue française, comme l'atteste son intégration dans les
dictionnaires usuels.
Les mangas se lisent souvent dans
le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche, ce qui
correspond au sens de lecture japonais. Introduits en France en 1978 avec la
revue « Le cri qui tue » les mangas ne sont publiés dans ce sens que
depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas
systématiquement à cette spécificité.
Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses prémices dans la peinture narrative.
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les animes, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, publie d'autres mangas originaux d'animes à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama à partir de février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994.
Principaux éditeurs :
Glénat 23,6 %
Pika 19,4 %
Kana 16,5 %
Les mangas comptent souvent un
nombre important de pages (planches). Par ailleurs, le manga est le plus
souvent une série en plusieurs volumes.
Le dessin, en général, est moins
« statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un
découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et
utilisant une décomposition similaire du temps et de l'action. On retrouve
souvent une mise en scène comme la plongée ou la contre-plongée.De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. L'étonnement est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Pour traduire l’excitation sexuelle chez un personnage masculin, un saignement de nez plus ou moins important est provoqué. Dans le manga City Hunter (connu à la télévision française sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par l'apparition inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire (ce gag est si répandu dans les mangas qu'un univers parallèle où seraient stockés les marteaux a été inventé.
Il y a également une utilisation fréquente d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large.
Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise.
Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral. Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.
Une autre particularité est le
jeu de l'auteur avec le lecteur. De manière générale, on peut noter une plus
grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu
avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.)
Kodomo (子供?)
pour un public jeune (moins de 10 ans), quel que soit son sexe.Shōnen (少年?) pour un public masculin jeune, de 8 à 18 ans.
Shōjo (少女?) pour un public féminin jeune, de 8 à 18 ans.
Seinen (青年?) pour un public masculin adulte, 16 ans et plus.
Josei (女性?) pour un public féminin adulte, 16 ans et plus.
Seijin (成人?) pour un public adulte, 18 ans et plus.
Gekiga (劇画?) : manga dramatique des années 1960-7063,61.
Hentai (変態?) : manga pornographique. Le terme Ecchi (エッチ?) est parfois utilisé pour les mangas érotiques.
Mahō shōjo (魔法少女, Magical girl?) : sous-genre de la fantasy, centré sur des jeunes filles pratiquant la magie
Mecha メカ (Meka?) : sous-genre de la science-fiction, centré sur le combat de robots géants.
Nekketsu (热血?) : terme souvent confondu avec shounen, ce genre a été l'effigie scénaristique des mangas en Occident jusqu'au début des années 2010.
Yaoi (やおい?) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre hommes.
Yuri (百合?) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre femmes.
Les mangas peuvent aussi être
classifiés en fonction de leur format de publication.
Le « One-shot »est une
histoire qui tient en un seul volume voire un seul chapitre. Le Yonkoma (四コマ)
est un manga en quatre cases, similaire au comic strip. Quant au Webcomic,
c'est un manga publié directement sur internet.
Souvent, les séries à succès sont
adaptées en anime, sous forme de séries télévisées mais aussi de jeux vidéo.
Mais parfois, ce sont les animes qui sont utilisés pour créer des bandes
dessinées, soit simplement inspirées de la version animée (comme c'est le cas
pour Neon Genesis Evangelion).
De nombreux mangas ont aussi été
adaptés en drama (série télévisée), dont certains sont très populaires comme
Hana yori dango.
Associés aux mangas, on trouve
les art-books, recueils d'illustrations en couleur et d'images originales,
incluant parfois des histoires courtes. De même, du fait de la popularité
grandissante des mangas, les produits dérivés sont de plus en plus nombreux :
figurines, cahiers, calendriers, porte-clés, peluches, habits, costumes,
accessoires, etc.
En France, de nombreux festivals
appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces
conventions sont des points de rassemblement pour les fans de mangas ou de
culture japonaise moderne en général, proposant des projections, des jeux, des
spectacles de cosplay et souvent complétées par un espace où se côtoient
professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et
associations exposant leurs propres œuvres).
Pourquoi vous n'avez pas essayer de parler d'oeuvres moins connues, comme Zettai Karen Children de Takashi Shiina, Tanya The Evil de Carlo Zen, Moonlight Act de Kazuhiro Fujita voir même Baltzar : La Guerre Dans Le Sang par Nakajima Michitsune? Ah oui et tant que j'y pense, au lieu de juste présenter ce qu'est la BD Nippone, pourquoi ne faisiez vous pas des critiques d'oeuvres Japonaises, Coreennes ou Chinoises? Ce serait bien d'avoir l'avis des jeunes de cet ITEP...Ce qui serait encore mieux, c'est que votre institut créer une chaîne YouTeube, pour parler de l'actualite des jeunes et des locaux de ce centre pour handicapes mentaux...Avec le Covid-19, vous avez largement le temps pour vous occuper de tout ce que j'ai citer plus haut! Merci d'avance pour votre compréhension et j'attends votre réponse de pied ferme! Bonne journée/soiree et a bientôt pour de nouvelles aventures!
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